Déclaration d’arrivée le 16 novembre 2024
« Le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Élections (COSCE) vous informe du déploiement de sa Mission d'Observation Electorale (MOE) dans le cadre des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 au Sénégal
Ces élections interviennent à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par le Président Bassirou Diomaye Fave le 12 Septembre 2024. Elles interviennent également à seulement & mois après la présidentielle de Mars 2024 marquée par la survenance de la troisième alternance politique au Sénégal.
La MOE-COSCE est conduite par le Professeur Babacar Guève. Président du COSCE. Elle a mis en place un dispositif innovant de monitoring du processus électoral matérialisé par le déploiement de quarante-six (46) observateurs de long terme (OLTs) pour couvrir les 46 départements du pays depuis le 1er Octobre 2024.
La MOE-COSCE est composée également de 1100 observateurs de court-terme (OCTs) dont 500 fixes et 600 mobiles qui observeront notamment les opérations électorales et le dépouillement des votes le jour du scrutin, Par le biais de l'observation basée sur l'échantillon statistique, le COSCE sera en mesure d'évaluer la qualité du processus le jour du scrutin et de vérifier le taux de participation au niveau national.
Le dispositif de monitoring est coordonné par une équipe de veille et d'analyse (EVA) chargée de veiller à la complétude et à la fiabilité des données remontées par les OLTs et de produire des rapports, de documenter les incidents de violence électorale, et de formuler des recommandations visant à prévenir l'escalade des tensions.
L'observation de la phase pré-électorale a permis de relever les informations suivantes:
Les données relatives au monitoring de la violence électorale:
Le climat de tension préélectorale tel que rapporté par les Observateurs de Long Terme (OLTs), a. mis en évidence une augmentation des incidents de violence, d'intimidation et de harcèlement dans les départements concernés de 4% des rapports à la première phase d'observation (du 28 octobre au 3 novembre) à 9% lors de la deuxième phase (du 4 au 10 novembre).
Au total, 5 incidents de violences ont été signalés, dont deux impliquant des confrontations physiques entre partisans de différents partis politiques, principalement à Dakar, Tambacounda, Ziguinchor, Koungheul et Saint Louis. La dynamique des tensions électorales révèle des tendances préoccupantes qui méritent une attention particulière des autorités et des acteurs politiques pour plus d'apaisement. » [IMPACT.SN]